Information détaillée concernant le cours
Titre | Non solo monumenti: i testi pratici nell’Europa romanza medievale, UNIL |
Dates | 24-25 février 2025 |
Organisateur(s)/trice(s) | Mme Micaela Esposto, UNIL M. Charles Mabille, UNIL |
Intervenant-e-s | Pr. Marco Cursi, Università degli Studi di Napoli «Federico II», IT Pre Inés Fernández-Ordóñez, Universidad Autónoma de Madrid, ES Dr Jérôme Hayez, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, FR Pre Caterina Menichetti, UNIL/UNIGE Pr. Yan G |
Description | Pour diverses raisons, l’intérêt nouveau pour l’étude des textes non littéraires représente un pas en avant pour l’histoire de la langue. D’une part, en raison de la quantité d’informations linguistiques que les textes pratiques permettent d’extraire: étant souvent des copies uniques (n’ayant pas passé par le filtre de la tradition manuscrite, composée de copies et d’adaptations linguistiques inévitables), les textes documentaires présentent une apparente authenticité qui permet de reconstruire des étapes anciennes des langues et des dialectes. D’autre part, les textes pratiques – même ceux ayant été copiés à plusieurs reprises pour être utilisés à différents endroits – sont des documents précieux non seulement pour les chercheurs en littérature, mais aussi pour tous ceux qui s’intéressent à la culture du Moyen Âge. En effet, comprendre comment, où et par qui ces textes ont été rédigés, comment ils ont circulé et dans quels contextes ils ont été utilisés est nécessaire pour mettre en lumière différents aspects de la vie quotidienne au Moyen Âge. Peut-être aussi en raison de l’endroit où ils sont conservés (les archives plutôt que les bibliothèques), les textes documentaires ont longtemps été édités et étudiés non par des philologues, mais par des historiens, principalement intéressés par le contenu et moins sensibles à la langue. Aujourd’hui, grâce au travail des historiens, de nombreuses éditions de documents sont donc disponibles, mais les philologues et les historiens de la langue ne peuvent pas toujours les utiliser de manière rentable, car il s’agit de travaux qui ne sont pas conçus pour des analyses linguistiques. Il serait souhaitable, à l’avenir, que les historiens, les linguistes et les philologues collaborent étroitement afin de mettre en place des critères partagés permettant de récupérer des textes documentaires sous une forme tout aussi utile pour l’historien des institution |
Lieu |
UNIL |
Information | |
Places | 14 |
Délai d'inscription | 24.02.2025 |